LET IT ROCK ©
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


So you pray to God to justify the way you live a lie, live a lie, live a lie. ♫
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

 

 « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Auteur Message

Tristan N. Bekerley
Tristan N. Bekerley


▌ AVATAR? : Ash Stymest par FoX.
▌MES MESSAGES : 607
▌ DATE D'INSCRIPTION : 01/07/2009
▌ ÂGE : 28
▌ LOCALISATION : « Haha. Las Vegas of course. »

{ LET THE MUSIC PLAY
{ TON GROUPE (FAVORI): Aucun.
{ POPULARITÉ À LAS VEGAS:
« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Left_bar_bleue1/100« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Empty_bar_bleue  (1/100)
{ RELATIONSHIP ::

« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Vide
MessageSujet: « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. »   « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » I_icon_minitimeSam 11 Juil - 22:43

    « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. »;
    BILL & TRISTAN.
    « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » 35388zs
    .she



    Tristan ne va pas souvent à la caféteria et dans son anorexie mentale dont il ne s'était toujours pas entièrement remis après le mannequina, il ne s'autorisait guère plus de cinq vrais repas par semaine. On comprend donc que le self n'était pas son endroit préféré, surtout qu'au moment du repas, la concentration de gens y est presque étouffante. Les autres fois, il préférait errer dans l'établissement ou la cour, lieux totalement vides à ces heures de pointes. Aujourd'hui était donc un jour où il avait décidé de manger à la cafet', à midi en plus.
    « Tout porte à croire qu'aujourd'hui, je me suis levé du pied droit. Mais je ne me souviens pas vraiment de quel pied je me suis levé, j'étais occupé à repenser à mon rêve. Je n'arrivai pas à m'en souvenir et j'y arrive encore moins maintenant, je sais juste qu'il était un peu étrange. Alors je suis allé me préparer, un peu comme d'habitude et j'ai fait ma matinée, comme d'habitude. Vers midi passé, j'ai donc décidé d'aller manger au self. Je suis entré dans la grande salle emplie d'élèves affamés et j'ai pris un plateau avec toute normalité. Une fois servi, j'ai donc cherché un endroit à peu près tranquille où je pourrais manger. Je ne suis pas totalement masochiste, je n'allais quand même pas m'installer avec les autres, je n'aime pas les concentrations pareille lorsque je mange. J'aime manger dans le calme. Alors je suis allé à la recherche d'un endroit tranquille et un peu à part pour faire mon repas. Chaque endroit un peu reculé était pris, argh, je n'étais apparament pas le seul dans mon cas. Je finis par trouver l'endroit parfait, en fait j'en avais surtout marre de chercher. Cette place n'était pas occupée, enfin. Je m'asseyais donc dans cette place et m'apercevais avec dégoût et lassitude que cet endroit n'était pas du tout approprié pour manger tranquillement ; on y était sans arrêt dérangé par les aller-retour des cuisinières et autres services d'entretien. Je devais donc retourner à l'un des endroits occupés, je m'arrêtai et réfléchissais, ce n'était pas mon jour, bien que je me sois levé avec du courage. Je me souvenai du meilleur endroit que j'avais trouvé, il était occupé par je ne sais quelle bande de nunuches attardées, j'y retournai et m'apercevais avec une surprise agréable que l'endroit n'était plus occupé à présent. Je m'installai et soupirai. Je commençai donc tout doucement mon repas, découpait tout dans un plan vu et revu. J'avalai une première bouchée, la mâchait et avalai difficilement. Un verre d'eau. Mince, j'avais oublié de prendre un pot d'eau. J'y allai. Doucement. Je n'avais pas envie de me dépêcher, j'avais le temps et ne voulais pas gâcher mon humeur. J'avançai donc, je ne comptai plus les allers que j'avais pu faire aujourd'hui. J'attrapai un pot, attendais à la source et remplissais le pot d'eau claire et fraîche. Ah, ça me donnait d'autant plus soif. Je décidai donc que je prendrai deux verres en rentrant à ma place. Je rentrai avec mon pot et nouvelle surprise ; un intrus avait décidé de se poser dans mon coin. Il avait un visage que je connaissais, je ne sais plus d'où, mais une coiffure pareille ne s'oublie pas.

    « - Euh ... Bonjour. » dis-je, avec un ton poli et fort pour qu'il daigne lever sa tête vers moi.

    Il n'avait pas l'air d'avoir un grand appétit non plus, conclus-je en voyant son plateau. Je m'asseyais. »


Dernière édition par Tristan N. Bekerley le Lun 13 Juil - 2:10, édité 3 fois
Revenir en haut Aller en bas

Bill Anderson
Bill Anderson


▌ AVATAR? : Bill Kaulitz
▌MES MESSAGES : 1404
▌ DATE D'INSCRIPTION : 22/06/2009
▌ ÂGE : 28
▌ LOCALISATION : L. V.

{ LET THE MUSIC PLAY
{ TON GROUPE (FAVORI): Poison Princes.
{ POPULARITÉ À LAS VEGAS:
« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Left_bar_bleue95/100« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Empty_bar_bleue  (95/100)
{ RELATIONSHIP ::

« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Vide
MessageSujet: Re: « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. »   « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » I_icon_minitimeDim 12 Juil - 0:39

« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Avabill1 « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Avabill3
J'ai besoin de solitude pour aimer la foule.
J'ai besoin de la foule pour retrouver les joies
de la solitude. - Alain Bosquet


    Une migraine collait à l'esprit de Bill avec une intensité surprenante depuis ce matin-là, réduisant de beaucoup ses capacités à entretenir une relation interpersonnelle stable. Ce n'était pas qu'il tombait sur le dos de personne, seulement qu'il ne daignait pas répondre à ceux qui lui semblaient insignifiants. C'est-à-dire, à peu près tout le monde en ce moment. Seule Tom avait réussi à récolter un «B'jour» grommelé et à un demi sourire. Bref, il était carrément de mauvaise humeur, point. Il fallait dire qu'il était sorti avec son frère et les deux autres pour fêter un peu après un spectacle qui s'était particulièrement bien passé et qu'il était revenu dans les dortoirs à trois heures du matin en titubant pour finalement s'effondrer sur le lit moelleux dans une position des plus étranges qui lui avait un charmant torticolis en plus lorsqu'il s'était réveillé. De grands cernes s'étalaient sous ses yeux -heureusement cachée par le maquillage qu'il avait un peu étalé en-dessous de l'oeil ce jour-là- et il se traînait plus lentement qu'à l'ordinaire. En fait, d'après les trois autres qui l'avaient regardé manger son bol de céréales en menaçant de s'effondrer endormi dans le lait, ça leur faisait des vacances de ne pas le voir sautiller partout comme à l'habitude. La réalité, en fait, était simplement qu'ils étaient aussi mal en point que lui sauf que l'alcool semblait leur avoir épargné la gueule de bois.

    En fait, sa tête élançait tellement qu'il n'avait pus supporter entièrement le cours de chant. Il s'était retrouvé dans la salle de bain à passer délicatement de l'eau glacée dans son visage dans l'espoir qu'elle y fasse quelque chose. Malheureusement, ce ne fut pas le cas et il se contenta de s'asseoir sur le sol, les bras replié autour des genoux et la tête contre le mur de céramique froide. Il glissa la main dans la poche de sa veste et sortit son iPod et mit les écouteurs. Il ferma les yeux, se laissant porter par les notes. Malheureusement, les deux Advil qu'il avait avalée avant de partir pour Let It Rock n'avaient fait fuir que le torticolis et n'avaient rien fait pour son mal de tête. Peu à peu, il sombra dans un demi-sommeil. Soudain, il ouvrit les yeux sur le plafond de la salle de bain du troisième étage de LIR. Il jeta un bref coup d'oeil à l'horloge de son iPod. 12h30: l'heure d'aller dîner. Malgré l'heure tardive, son estomac était loin de crier famine, sans compter qu'il avait toujours autant mal à la tête. Il se résigna pourtant et se releva avant de se mettre péniblement en marche jusqu'à rejoindre finalement la cafétéria.

    Le bruit qui y régnait le frappa de plein fouet, comme le ferait une onde de choc et il se sentit vaciller. Il perdit le peu de couleur que ses joues, déjà pâles, et il agrippa le cadre de porte et rétablit son équilibre. Il glissa ses mains dans sa veste et s'approcha de la longue file d'attente. Bill sentit plusieurs regards se tourner vers lui, majoritairement ceux des nouveaux élèves. Ceux qui, bien que sachant que les groupes en vogue à LV en ce moments étaient tous composés ou presque d'étudiants de la fameuse université, haussaient quand même les sourcils la premières fois où ils voyaient une des « célébrités. » Il s'y était habitué depuis longtemps toutefois, et tout ça ne lui faisait plus ni chaud ni froid, surtout en ce moment. Oh bien sûr, il aimait être apprécié, comme tous les artistes, mais la plupart de ces gens le dévisageaient plus par curiosité qu'autre chose. Dans un état qu'on aurait presque pu considérer comme second, il quitta avec son plateau et se dirigea automatiquement vers « sa table ». Il stoppa net en voyant la quantité de gens qui se tenaient en un paquet compact. Il tourna aussitôt les talons et partit en quête d'un coin tranquille.

    Il aboutit dans un petit salle plus à part où traînait seulement une table. Il y avait déjà un plateau déposé sur la table rectangulaire mais l'autre chaise était libre. Il déposa lui aussi son repas sur le meuble et se laissa tomber sur le coussin capitonné du siège. Malgré que la nourriture sentait bonne, il n'avait vraiment pas envie de manger et laissa tomber sa tête lourde sur ses bras croisés. « Euh ... Bonjour. » Aussitôt qu'il entendit la voix, l'androgyne releva vivement la tête, mouvement qu'il regretta amèrement.Un jeune homme à l'oreille percée, assez mince et plutôt élancé se tenait devant lui. Bill ne poussa pas plus loin son analyse et se contenta de marmonner une réponse approximative avant de laisser retomber sa tête. Il ne voullait pas paraître impoli ou scandaliser personne, seulement il doutait de pouvoir concentrer sur une conversation.

    « Salut. »
Revenir en haut Aller en bas

Tristan N. Bekerley
Tristan N. Bekerley


▌ AVATAR? : Ash Stymest par FoX.
▌MES MESSAGES : 607
▌ DATE D'INSCRIPTION : 01/07/2009
▌ ÂGE : 28
▌ LOCALISATION : « Haha. Las Vegas of course. »

{ LET THE MUSIC PLAY
{ TON GROUPE (FAVORI): Aucun.
{ POPULARITÉ À LAS VEGAS:
« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Left_bar_bleue1/100« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Empty_bar_bleue  (1/100)
{ RELATIONSHIP ::

« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Vide
MessageSujet: Re: « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. »   « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » I_icon_minitimeDim 12 Juil - 16:01

« [...] La fatalité triomphe dès qu'on croit en elle. »
Beauvoir (Simone de)


    Un semblant de sourire apparut sur le pâle visage de Tristan, son voisin ne semblait pas plus que lui vouloir d'une quelconque conversation et le silence faisait tout sauf gêner le jeune brun. Il profita du fait que l'inconnu ne regardait pas dans sa direction pour le détailler avec plus de précision.
    « Bien qu'il était difficile de voir son visage puisqu'il laissait tomber sa tête comme une autruche, j'entreprenais une séance d'introspection de son caractère physique. Il arborait des traits particulièrement fins et beaux qui lui donnait des airs féminins. Il était grand et mince presque maigre, particulièrement pâle. Des yeux sur-entourés de noir et des ongles soigneusement manucurés le féminisait davantage, de longs cheveux ébouriffés qui faisait penser à une crinière de lion. On pouvait penser qu'il se donnait des faux-semblants d'allure pour cacher sa fragilité. Mais je n'en savais rien, je ne le connaissais pas particulièrement, pour tout dire, j'ignorai même son prénom, mais j'étais certain de l'avoir connu à une période, il fait partie d'un de ces groupes ultra célèbres du moment, originaires ou découverts à Las Vegas. Leur musique n'était pas mal je crois et si je me souviens bien c'était le chanteur du groupe. Mon cerveau commençait à surchauffer et je laissai tomber, me disant que ça me reviendrait bien tout seul.
    Je me tournai maintenant vers mon repas, je n'avais pas vraiment faim et je n'avais pas envie de manger, mais je me lançai quand même. Je plantais sans grand enthousiasme ma fourchette dans un morceau de courgette et tandis que je l'amenai très lentement à ma bouche entre-ouverte, une crampe d'estomac m'empêcha de continuer. Je salivais trop. Je me levais une nouvelle fois, mais sans préalable, je sentais ma bile remonter à une vitesse foudroyante. Plus l'heure avançait et plus je me disais que ce n'était décidément pas mon jour et que je n'aurai pas dû venir au self en ce jour damné. J'essayai toujours en vain de retenir ma bile. La main devant la bouche je commençai qu'à ce moment à courir vers les toilettes les plus proches. Je ne faisais plus attention à personne, ni à mon voisin de table qui semblait céder sa sieste contre le spectacle que j'offrais, ni à toutes les autres personnes qui me regardaient avec attention. Moi tout ce que je cherchais, c'était les toilettes, mais je n'eus pas le temps et je m'accommodai de la grande poubelle. »
    Et tandis que certains le plaignaient, se moquaient ou faisaient mine d'être dégoûté, lui maudissait les cuisinières et tout ce qu'il pouvait maudire en cet instant. Il maudissait tous les aliments, les condiments, il maudissait les couverts, mais par-dessus tout, il se maudissait lui-même. Il n'avait pas envie de retrouver le courage de marcher la tête haute jusqu'à la salle de bain la plus proche, il n'avait pas envie de devoir ignorer et/ou affronter encore le regard dévisageant des élèves, ni même leur pitié. Il n'avait rien envie d'affronter du tout. Mais il le devait, on risquerait au bout d'un moment de venir le chercher s'il restait comme ça la tête dans la poubelle. Alors il se relevait, la tête haute et parcourait la salle entière dans la quête d'un lavabo, arrivé là-bas, il s'enfermait et donnait un coup-de-poing dans la première chose qu'il trouvait et la douleur lui envahit immédiatement la main. Il se lançait donc dans une toilette approximative et après cinq à six bains de bouche, il ressortit de la salle d'eau. Il sortit de l'établissement pour allumer une cigarette. Ses nerfs se relâchèrent à la première bouffée de nicotine et il écrasa le reste au bout de la septième inhalation. Il retournait à la cafétéria peu de temps après, afin de ranger son plateau.
    « Je revenais sur mes pas, dans la grande salle maintenant à moitié vide. J'avais mis du temps, c'est vrai, et c'était tant mieux. Je n'avais pas d'engouement particulier pour être une bête de foire. Je retournai sans grande difficulté, mais avec langueur à ma table. Le chanteur somnolent était toujours présent et en toute aménité, il releva la tête de son assiette.

      « - Ça va ? me lança-t-il, dans un effort surhumain.
      - Très bien, merci. »

    « Un petit mensonge de temps à autres, ça ne tue pas. »


Dernière édition par Tristan N. Bekerley le Mer 15 Juil - 20:35, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Bill Anderson
Bill Anderson


▌ AVATAR? : Bill Kaulitz
▌MES MESSAGES : 1404
▌ DATE D'INSCRIPTION : 22/06/2009
▌ ÂGE : 28
▌ LOCALISATION : L. V.

{ LET THE MUSIC PLAY
{ TON GROUPE (FAVORI): Poison Princes.
{ POPULARITÉ À LAS VEGAS:
« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Left_bar_bleue95/100« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Empty_bar_bleue  (95/100)
{ RELATIONSHIP ::

« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Vide
MessageSujet: Re: « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. »   « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » I_icon_minitimeLun 13 Juil - 13:35

« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » 28apcoj « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Jjv4i0
La vie est une ivresse continuelle : le plaisir
passe, le mal de tête reste.- Proverbe persan


    Malgré qu'il avait l'impression que sa tête allait fendre en deux, Bill laissa brièvement la curiosité l'emporter sur la douleur. Il jeta un coup d'oeil à l'autre par-dessus son bras. Cependant, les grandes mèches de cheveux qui tombaient en avant de son visage lui permettaient d'observer sans que cela ne paraisse vraiment. Il avait des cheveux bruns assez courts, plutôt foncés et coiffés des plus normalement, surtout comparée à la tignasse indomptée de son voisin de table. Il n'avait pas une carrure athlétique, mais plutôt mince et élancée. Ses traits tirés s'étiraient sur un visage aux pommettes hautes. Il avait un air délicat et fort à la fois. Et voilà. Voilà où s'arrêta les conclusions de Bill. Il ne voulait pas juger les gens sur leur apparence -même si c'était parfois inévitable- et préférait simplement regarder impartialement les faits. De toutes façons, c'était tellement facile de fabriquer des histoires sur le compte de tout le monde... on avait juste à laisser les autres le faire. C'était la principale occupation de la moitié de l'école. Bill ne voyait pas le point de colporter des ragots sur tout le monde, surtout que la presque totalité n'était que des rumeurs justement. Et puis, quel était le point de ruiner la vie de quelqu'un, ou encore ses relations ? Il avait déjà entendu des histoires où deux amis d'enfance cessaient de se parler parce qu'un des deux avait supposément trahi l'autre.

    Le tirant de ses réflexions par ailleurs beaucoup trop profondes pour son esprit à ce moment, l'inconnu sortit en courant de la petite pièce pour se précipiter la tête dans la poubelle. L'androgyne jeta un coup d'oeil au plat sur lequel trônait encore la fourchette puis se tourna vers son propre repas et, en soupirant, s'empara de son ustensile. Au moins, pensa-t-il en prenant une bouchée de la salade, ce qu'on servait ici n'avait rien à voir avec la bouffe dégueulasse des cafétérias dans les écoles secondaires. Ce qu'on y servait dépassait même le « limite comestible » que les self recevaient habituellement de la part des élèves. En fait, c'était même bon. Pourtant, après avoir avalé un troisième bout de laitue, il sentit son estomac se contracter et lui signifier nettement de ne pas en avaler plus s'il ne voulait pas se retrouver dans le même situation que l'inconnu. Il soupira et se pencha pour fouiller dans le sac qu'il trimbalait presque toujours et sortit une bouteille d'eau. Il avala une petite gorgée, puis une deuxième voyant que le liquide ne changeait pas grand chose à son état. Finalement il laissa retomber sa tête sur la tête lorsqu'il entendit un tout petit bruit de pas dans la pièce. Bon, fais un effort, aller !, se sermonna-t-il. Il était qu'il se montre moins impoli qu'il ne l'avait été jusqu'à maintenant. Et puis, la tête sur les bras ou pas, il avait mal alors...

    « Ça va ? »
    « Très bien, merci. »


    Bill ne répondit pas et se contenta de hausser un sourcil, seule preuve du soupçon de scepticisme qui l'habitait. C'était un des côtés de la personnalité de l'androgyne que les gens solitaires aimaient. Il ne forçait personne à s'épancher mais portait tout de même une écoute profonde lorsque quelqu'un se confiait à lui. Par ailleurs, on était certain que ses secrets étaient bien gardés, justement parce que Bill avait horreur des ragots. Il se redressa complètement, s'assoyant réellement sur la chaise pour la première fois ce jour-là. Il replaça sa veste et passa furtivement sa main dans ses cheveux avant de reporter toute son attention sur celui dont il ne connaissait toujours pas le nom, alors que cela faisait une bonne demi-heure qu'ils passaient dans la même pièce.

    « Au fait, comment tu t'appelles ? » demanda Bill, curieux tout à coup.
Revenir en haut Aller en bas

Tristan N. Bekerley
Tristan N. Bekerley


▌ AVATAR? : Ash Stymest par FoX.
▌MES MESSAGES : 607
▌ DATE D'INSCRIPTION : 01/07/2009
▌ ÂGE : 28
▌ LOCALISATION : « Haha. Las Vegas of course. »

{ LET THE MUSIC PLAY
{ TON GROUPE (FAVORI): Aucun.
{ POPULARITÉ À LAS VEGAS:
« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Left_bar_bleue1/100« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Empty_bar_bleue  (1/100)
{ RELATIONSHIP ::

« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Vide
MessageSujet: Re: « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. »   « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » I_icon_minitimeMer 15 Juil - 20:34

    Tristan était vraiment prêt à s'en aller et à vrai dire, il se fichait légèrement d'être poli, enfin, non, mais il n'avait pas vraiment ça en tête. Il tenta alors de se raviser en continuant cette conversation improvisée, mise en relation imprévue. Il se rassit prudemment et reposa son plateau tout aussi prudemment. Il respira avec lourdeur et se motiva à converser. Il se concentra de nouveau sur son voisin.

    « Il avait, à ma réponse précédente, levé un sourcil, sûrement perplexe. Mais il ne semblait pas vouloir en savoir plus. Heureusement.

      « - Au fait, comment tu t'appelles ? » avait demandé le chanteur aux yeux noisette.


    J'essayai maintenant de me rappeler la réponse à cette dernière question ; une migraine soudaine avait apparemment la certaine envie de m'en empêcher. Fermant les yeux et fronçant les sourcils d'une douleur vive, j'essayai donc de me souvenir de mon prénom. Ah, oui, Tristan, c'est vrai. J'ouvrai les yeux de nouveau et remarquai que mon interlocuteur faisant une grimace à demi sarcastique. Je ravissais la moindre amabilité de mon visage, blasé.

      « - Tristan. Et toi ? » demandai-je, sans énorme enthousiasme.


    Bien sûr, je devrais être content. Oui, je devrais être heureux que quelqu'un s'intéresse suffisamment à moi pour vouloir connaître mon nom, mais j'ai tendance à le négliger. Ce que je veux moi, c'est qu'on connaisse ma musique. Je veux avoir la vie de rock star et mourir jeune, d'une overdose. J'veux pas me tirer une balle dans la tête, je n'veux pas me faire d'amis. J'veux crever d'une surplus de drogue après avoir fait une carrière digne du nom de dieu de la musique. Mais j'ai encore du chemin à faire avant d'atteindre la perfection, c'est vrai. Je ne pense pas être méchant ou asocial. Là, tout de suite, je suis juste de très mauvaise humeur. Bon, d'accord, il a été sympathique de me demander si ça allait et de converser, mais j'lui ai jamais demandé de faire tout ça. Cette idée de conscience est une vraie plaie.
    Je relevai ma tête vers mon interlocuteur, un peu plus fervent qu'il y a quelques secondes. Je souhaitai maintenant savoir sa réponse, ça m'aiderait peut-être à me souvenir du nom de son groupe. Je poussai mon plateau hors de ma vue, histoire de n'avoir plus envie de restituer (encore) mon repas, mais prenait quand même le fruit. Il avait l'air presque bon. Ferme, juste mur. Comme je les aimais, à l'époque. Je croquai dans ma nectarine tout en me plongeant avec zèle dans le regard curieux du chanteur, attendant avec une patience volage ses mots. »
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé



« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » Vide
MessageSujet: Re: « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. »   « Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. » I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 

« Comme quoi, on est pas toujours seul dans sa solitude. »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
LET IT ROCK ©  :: let it rock university ; :: 
PREMIER ÉTAGE.
 :: CAFETERIA.
-
Pote du mois
Nous contacter
Let it rock