Sujet: As the sun begin to rise {&. libre Dim 18 Oct - 2:39
Tyce était un mordu de la lecture. Romans, psychologie, philosophie, biographies, documentaires. Tout. Du moment qu'il y avait des mots dans des phrases dans des paragraphes, il était heureux de lire. La lecture, pour lui, avait un bienfait que la plupart des étudiants de cette université trouvaient dans la musique. Tyce était un jeune homme très intelligent, il savait choisir ses œuvres afin qu'elles le passionnent du début à la fin. Seulement, en cette fraîche matinée, il ne savait pas du tout quoi faire de son mètre quatre-vingt douze. Flanqué d'un pantalon de pyjama gris ligné vert et bleu quatre fois trop grand pour lui et d'un T-shirt sans manches moulant blanc, Tyce descendit du dortoir et se dirigea d'un pas encore lourd de sommeil vers la bibliothèque. C'était son seul refuge lorsqu'il ne pouvait plus dormir et que l'Université était encore endormie. Il pouvait se glisser sans bruit entre les rayons, se choisir un bon bouquin et aller se lvoer confortablement dans un des grands fauteuils mis à sa disposition pour lire. Le plus souvent, il s'éclipsait de là avant que l'animation du matin ne commence. Il retournait au dortoir, s'étendait dans son lit et feignait un réveil en sursaut lorsque son alarme sonnait.
Ce matin ne devait pas différer des autres. Il entra dans la bibliothèque sur la pointe des pieds, aussi silencieux qu'un chat, puis se faufila jusqu'au rayon des livres de philosophie. Il en prit un au hasard : la Philosophie pour les Nuls. Haussant simplement les épaules, Tyce se dit que c'était au moins de la pĥilo' et alla s'asseoir dans un petit fauteuil. Pourtant, ce livre était mauvais. Tellement mauvais que le jeune homme s'endormit à la page 123. Un peu pathétique, mais le titre de la page s'intitulait : La philosophie des rêves. Hasard ou bien coup du sort? Quoi qu'il en soit, recroquevillé sur lui-même, enfin, autant qu'il le pouvait vu sa grandeur, Tyce dormait à poings fermés. Il ne vit pas le soleil se lever, ni les autres étudiants commencer à s'activer. Et il entendit encore moins l'alarme de son cadran qui sonnait l'heure de son réveil normal. Il rêvait de beaucoup de chose, mais de sa sœur en particulier. Joan, sa petite soeur qu'il aimait plus que tout. Elle lui manquait terriblement.
Malgré ses rêves nostalgiques, il dormait toujours quand une silhouette se découpa dans la lueur dorée du soleil.
Bill Anderson
▌ AVATAR? : Bill Kaulitz
▌MES MESSAGES : 1404
▌ DATE D'INSCRIPTION : 22/06/2009
▌ ÂGE : 28
▌ LOCALISATION : L. V.
{ LET THE MUSIC PLAY { TON GROUPE (FAVORI): Poison Princes. { POPULARITÉ À LAS VEGAS: (95/100) { RELATIONSHIP ::
Sujet: Re: As the sun begin to rise {&. libre Jeu 29 Oct - 3:40
As The Sun Begins To Rise ft. Tyce McDevon & Bill Anderson
Avec un soupir, Bill ouvrit à contrecœur les yeux. D'un geste maladroit, il chercha à tâtons son réveil, sur lequel il asséna un coup brutal, ce qui stoppa finalement l'horripilante alarme. 7h00 am. Eh oui, le jeune androgyne se levait à l'heure des poules aujourd'hui ! En fait, bien que ce la ne l'enchantait pas du tout, il n'avait guère le choix. Il se devait de faire un tour à la bibliothèque avant de se rendre à son premier cours de chant de la journée. C'était précisément parce qu'il avait besoin d'un livre afin de compléter une recherche pour le projet que la prof' avait donné qu'il était maintenant debout sur le carrelage froid de la salle de bain à cette heure de la journée. Après une bonne demie-heure de préparation, il sortit de chez lui en remontant bien le col de son manteau. Il faisait un peu froid ce matin-là, malgré la délicieuse chaleur dispensée par les larges rayons du soleil qui surplombait la ville et la dernière chose dont il avait besoin était une grippe ou une extinction de voix. C'était le supplice pour lui de ne pas pouvoir parler, chanter, voire émettre un son alors il détestait au plus haut point les jours où ses cordes vocales tombaient en panne. Distraitement il glissa la main dans sa poche et y farfouilla rapidement jusqu'à ce que ses doigts ne se referment sur son trousseau de clefs. Il débarra la porte de la voiture et se glissa sur le siège en cuir confortable. Dès qu'il eu mit le contact, le moteur se mit à ronronner doucement et il s'engagea sur la route bien pavée.
En quelques minutes il avait rejoint le coeur de la ville. Il y avait déjà de l'activité à cette heure, principalement les gens qui sortaient des casinos pour aller se coucher après avoir passé une nuit blanche attablés près de roulettes, de paquets de cartes et de leurs pertes d'argent. Un moment, en regardant les traits à la fois tirés et à la fois heureux de ces gens qui avaient dû enrichir les établissements de jeu de plusieurs millions de dollars, quel était vraiment l'attrait de ces casinos. Oui, il était amusant de s'y rendre parfois, mais il ne voyait pas comment l'on pouvait y retourner jour après jour après jour en étant certain qu'un jour la fortune nous rejoindrait. Il secoua vaguement la tête et fit un virage en épingle à cheveux. Il avait failli manquer l'entrée du service à l'auto de Tom Hortons. Une fois en ligne, il s'empressa de rabattre le capuchon de son manteau sur sa tête et d'enfiler d'énormes lunettes de soleil. Il ne tenait pas tellement à être reconnu... Il commanda rapidement un thé et un muffin qu'il paya tout aussi rapidement et pris la poudre d'escampette dès qu'il le put. Il ne put s'empêcher de soupirer de soulagement lorsqu'il dut sortit du stationnement du restaurant, son déjeuner en main. Quelques minutes plus tard, il était arrivé à l'université. Il sortit de sa voiture, posant son sac sur son épaule. Ses verres fumés en équilibre sur sa tête, sa tasse brûlante et son sac en papier brun à la main, il entra dans l'immeuble. Il se dirigea aussitôt vers la bibliothèque, laquelle était pratiquement placée au rez-de-chaussée. Les bouquins poussiéreux n'étaient pas tellement ce que Bill préférait, mais il lui était arrivé de tomber sur de bons romans de temps à autres. Il passa les portes automatiques de la bibliothèque et sonda rapidement la pièce du regard. Elle était presque vide à cette heure, considérant que presque tout le monde se précipitait maintenant vers son cours. En effet, Bill Anderson faisait partie des rares privilégiés dont les cours commençait plus tard... mais finissaient plus tard aussi ! Il s'approcha de fauteuils à l'ait confortables autour desquels étaient placées des tables et des chaises. Il déposa son sac sur l'un de celles-ci et se retourna vers une causeuse... sur laquelle était assoupi un jeune homme. Il était replié sur lui-même, un bras pendant. Un livre glissa de sa main, faisant sursauter l'androgyne qui avait reporté son attention sur les rayons de livres. Il haussa les sourcils et s'approcha pour ramasser le bouquin. La philosophie pour les nuls. Ouais... Bill comprenait pourquoi l'inconnu s'était assoupi en lisant. Soudain, les paupières du jeune homme papillonnèrent, comme s'il se réveillait.
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