Une entrée ... fracassante. ( Faith )

_« une entrée ... fracassante »_

FAITH & TRISTAN.

« La satisfaction intérieure est en vérité ce que nous pouvons espérer de plus grand. »
Baruch Spinoza.

Tristan était d'humeur satisfaite aujourd'hui. En fait cela faisait deux mois qu'il devait emménager dans la chambre 483 des dortoirs de la célèbre Let it rock. Aujourd'hui il pouvait enfin s'y installer. Il s'avançait avec sa valise de marque offerte par un ancien sponsor dans le grand couloir et arrivait enfin devant la chambre, sa chambre.
« Je passais dans un frisson d'excitation ma carte dans la fente serrure, j'entendais le petit cliquetis jouissif de la porte ouverte automatiquement, c'était amusant, ça me rappelait les hôtels Hilton. Poussant la porte de deux doigts et demi, je faisais le premier pas dans mon antre. Je ne saurais expliquer ce sourire béat sur mon visage, ni même ce sentiment de plaisir autrement que par le mot "satisfaction". Ce sentiment de paix intérieure m'envahissait et je le savourais davantage en sachant qu'il serait éphémère. Les bonnes humeurs sont plus périssables que la pluie avant l'arc-en-ciel. Je souriais de nouveau, en essayant tant bien que mal d'oublier ce moment d'âcre mélancolie. M'asseyant sur mon lit j'observais la pièce, ce nouveau chez-moi qui m'accueillait à bras ouverts, je m'allongeai et fermais les yeux, ce bonheur me corrompait d'une telle facilité.
Au fond, je ne savais pas vraiment pourquoi l'acquisition de cette chambre me donnait une telle complaisance. Ça ne pouvait être par rapport à l'indépendance, j'habitais seul depuis un moment déjà, et puis, habiter chez mon père était en soi être indépendant, avec des responsabilités en plus. Peut-être que c'était la longue attente qui m'a fait languir. Le plaisir après présemption est toujours meilleur à ce que l'on dit. Oui, ça devait être ça. J'ignorais mon scepticisme et me lançais dans ce qu'il fallait que je fasse : mon installation. J'ouvrais mon grand bagage gris. J'en sortais une pile impressionnante de vêtements, puis une deuxième. Je rangeai mon bataclan dans l'armoire prévue à cet effet, je m'attardais sur un Marcel déchiré. Fronçant les sourcils, je réfléchissais au comment avais-je pu déchirer aussi sauvagement un Marcel aussi solide ; des souvenirs d'une nuit torride me vinrent à l'esprit et je casais l'objet de mon attention au fond du meuble encastré.
Continuant ma mise en ordre avec beaucoup de soin, je n'entendis pas la porte de la chambre s'ouvrir. Je n'entendis pas non plus les pas derrière moi qui se dirigeait avec assurance vers ... L'endroit où j'avais laissé ma guitare. Et cette fois j'entendis bien le bruit d'une chute, semblable à une pâtisserie s'écrasant grossièrement au sol. Je me retournais alors et observais une fille d'à peu près mon âge étalée de tout son long sur la moquette. Je dus subir un rictus pour retenir mon rire turbulent, il fallait que je l'aide. Je déposais habilement mes affaires sur mon lit et m'avançait devant la crêpe pour lui tendre une main aimable.

Besoin d'aide ?

La pauvre était dans un piteux état. La dernière fois que j'étais tombé de la sorte, c'était sur mon skate, sauf que j'étais sortis avec quelques égratignures en plus, mais bon, j'étais quand même sur une planche. »

Faith avais passer la soirée de la veille en boite de nuit ou a courir les rues pour gagner un peu d'argent , il entais environs 14h 00 ce dimanche la quand elle décida de rentré chez elle . Elle se trouver dans une chambre d'hôtel minable comme il y'en a des centaine a travers la ville , ben oui les palace de vegas étais bien trop coûteux pour la belle brune . Avec un mal de tète horrible et peu de souvenir de la nuit précédente , c'etais d'ailleurs mieux ainsi elle se leva pour se poster pres de la fenêtre et regarder le temps qui pour une fois étais radieux sur vegas . Elle s'habilla rapidement ne prenant pas soin de se remaquiller ou bien de ce coiffer et pris l'argent éparpiller sur le lit pour une fois qu'un client payer bien , Elle soupira avant de quitter l'hôtel et de prendre le métro pour arriver a l'université . Par chance il y'avais peu de monde le dimanche et la plupart de ces camarades de classe traîner en ville plutôt qu'a l'internat , elle monta rapidement vers sont dortoir dans l'idée de prendre une bonne douche et de décompresser un peu . Alors qu'elle rentrer dans la chambre elle fronça les sourcils il y'avais quelque chose d'inhabituel et en effet un jeune homme au allure de rockeur étais en train de ranger ces affaires dans l'armoire , elle savais qu'elle devais avoir a cohabiter avec un autres étudiant mais ne s'attendait pas a un homme quoique cela ne lui poser pas vraiment de problème . Alors qu'elle partez dans des songes lointain elle s'avança doucement en sa direction sans voir un fil sûrement de chargeur de portable traîner par terre , et comme une pas douer elle tombas au sol dans un boucans d'enfer . Ben c'etais pas gagner pour la discrétion elle se maudissez elle même intérieurement avant qu'une main passe juste devant ces yeux , elle releva les yeux vers un beau jeune gomme brun a moitiez mort de rire tu m'étonne tien . Elle accepta volontiers la main du brun qui l'aida a se relever et épousseta ces vêtement bien qu'il n'y pas de poussière par terre vu que c'etais une moquette , elle le regarda honteusement et rougit avant d'émettre un léger rire et de tendre sa main .

Faith Adams ta colocataire maladroite

elle le regarda a nouveau en riant , laissant son regard vagabonder sur la guitare qu'elle avais aperçut en rentrant . C'etais une très belle guitare qui donner a la jeune fille envie d'y jouer elle quitta des yeux l'objet en question pour les reposer sur le brun .

« J'observais la jeune fille qui venait il y a à peine cinq minutes de se prendre un vol plané monumental. Ses longs cheveux noirs encadraient dans un style assez déphasé son visage assez harmonieux. Sa peau très pâle lui allait tout à fait et donnait une certaine évidence à son look. L'expression de son visage à ce moment-là se traduisant facilement par « Et merde, j'ai encore fait une gaffe. » était plutôt hilarante. Je remarquais seulement maintenant, en la regardant avec plus d'intensité qu'elle était maquillée d'hier et que sous ces traits noirs indisciplinés, deux cernes aux teintes mauves montraient fièrement que leur propriétaire avait passé une courte nuit.
« Elle avait accepté avec une certaine hâte - ce qui me faisait sourire en dépit de pouvoir rigoler - mon aide afin qu'elle puisse se relever et quelques micro-secondes plus tard, après s'être époussetée, elle s'était mise à rire de bon coeur.

Faith Adams, ta colocataire maladroite.

Enchanté. Moi c'est Tristan. Tristan tout court.

« Alors qu'elle avait eu un moment d'évasion en rêvant à ma guitare, nos mains se rejoignirent une nouvelle fois. Faith, la foi, la confiance. Joli prénom, son nom de famille me faisait penser à une certaine famille tirée d'un film culte. Bien, je savais qu'elle s'appelait Faith Adams - mais on ne pouvait pas juger grand-chose de par cela - et qu'elle était maladroite. Jusque là tout allait bien. Elle avait, en plus, l'air sympathique. Devrais-je me fier à cette impression ? Les rires avaient pris fin depuis quelques instants. Je souriais aimablement et elle me le rendait bien ; elle arborait un très beau sourire, mettant en valeur ses lèvres et ses dents blanches et alignées.
« Je me posais alors beaucoup de questions, toutes se bousculant les unes et les autres en formant un énorme capharnaüm, la principale étant : Être maladroite est-il son défaut majeur ? Si c'était le cas, ce ne serait pas bien grave, mais je commençais à m'imaginer le pire. Je m'étais installée ici principalement pour mieux me concentrer sur ma musique, une pipelette, une chieuse ou encore une commère curieuse n'allait pas m'aider.
« Mes songes furent interrompus par un raclement de gorge de la part de mon interlocutrice. Cela devait faire quelques 60s secondes qu'un grand vide gênant pour elle s'était installé dans la conversation. Je réfléchissais à une réplique, à une question qui pourrait casser ce blanc.

D'autres personnes habitent ici, à part toi et moi ?

« Il était toujours bon de se renseigner. »

Il avais donc reussis a trouver un colocataire a faith , elle qui detete etre seul avais raler pendant des semaine pour avoir avec elle quelqu'un , tres jeuen elle avais etais abandonner et ressenter un manque permanent d'attention . Il lui avais donc trouver un juene garçon qui etais la fac a elle brun a peu pres a sa taille avec un style dandy décalé mais qui lui allais bien . Elle lui sourit pendant que le jeuen homme se presenter sous le nom de tristant ...? tristant tout court bizarre m'enfin chaqu'un a le droit d'avoir ces secret peut etre qu'il etais connus oula faith parter dans des conclusion attive et imaginaire .

ravie de te connaitre !

Elle lui sourit une nouvelle fois , replaçant ces cheevxu oui un tic a chaque fois qu'elle etais stresser ou mal a l'aise elle se toucher les cheveux ou se morder la levre inferieur , elle fit demi tour jusque dans l'entrée ou elle prit son sac qui etais rester au sol du a sa chute idiote . Elle ramassa son sac verifia que son lecteur mp3 et son portable n'etais pas casser , oui pasque la chance et elle sa fait deux puis vint s'assoir sur son lit balançant ces jambes d'avant en arriére en regardant le jeuen homme qui n'avais pas bouger d'un poil et qui sembler loin . Puis enfin il decida a parler , il avais l'air tout les deux gener et mal a l'aise finalement elle decida de l'aider a revenir sur terre en se raclant la gorge .

« - D'autres personnes habitent ici, à part toi et moi ? »

Non mais on peu vivre a quatre la dedans ...tu etudie ici ou bien tu fais deja de la musique ?

Oui autant se renseigner au cas ou leur horaire ne correspondrer pas il faudrais trouver un terrain d'entente pour se partager la chambre , elle se leva et se dirigea vers son armoire pour sortir son cahier de composition et sa guitare seche . Elle avais plusieur devoir en retard et bien sur elle attendais le dernier moment pour les faire sa ne changer pas d'elle la seul chose qui changer c'est qu'elle avais de bon resultat en cour elle qui etais habituer au retenus et au sechage de cour cet année rien pas une seul erreures . A vrai dire il lui manquer quelque chose , elle se senter seul dans cette academy n'ayant pas vraiment d'mis atitré ou bien de petit amis .

« Tandis que ces questions hâtives me stimulaient les neurones, je dévisageais d'une façon presque indécente la jeune brunette. De ses talons jusqu'à ses cheveux d'un noir de Jais, j'analysais la moindre parcelle de sa peau claire afin d'en tirer une quelconque conclusion qui pourrait relativement m'aider. Il est difficile de juger sur les apparences, d'ailleurs, c'est une chose qui peut être extrêmement trompeuse. Alors je me ravisais un peu et me essayais de me reconcentrer sur ses paroles, légèrement étourdi par la vague de bon sens qui venait de me passer devant.

Non mais on peut vivre à quatre là-dedans ...

« Et elle ne laissa pas le temps à mes tympans d'envoyer le message à ma cervelle qu'elle enchaînait.

Tu étudies ici ou bien tu fais déjà de la musique ?

« Pour moi, bien sûr, il fallait plus de temps pour répondre. J'eus le temps de faire au moins six grimaces pensives avant de répondre, mes yeux se fixant et suivant une certaine chose invisible au fond de la pièce.

« - Eh bien, les deux. »

« Ces trois mots et demi suffisaient largement comme réponse. Enfin, c'est ce que je pensais.

« Je me posais alors une question légèrement différente des autres : Pourquoi est-ce qu'elle m'avait cette question ? Aucune réponse convenable ne me venait à l'esprit. Je réfléchissais alors davantage, décidé à ne pas le lui demander, chose qui irait bien plus vite. Je réfléchissais ; Je réfléchissais encore ; Je réfléchissais toujours et je ne trouvais pas. Alors je pensais enfin à l'option « Demander à Faith », cependant, le quota de secondes pour poser ce genre de question - quota que j'avais calculé à force d'observations externes et d'expériences pas forcément très agréables - avait été largement dépassé. Soit, j'essayais d'effacer cette question de mes pensées, pour ce faire, je reposais mes yeux sur mon interlocutrice. Enfin, cherchais mon interlocutrice des yeux. Elle avait disparu de devant moi et j'étais tout déboussolé. Je la trouvais quelques instants plus tard - je n'avais pas bougé - les bras dans l'armoire. Elle en sortait un cahier et une guitare sèche. Je m'imaginais alors une dizaine de scènes possibles à la suite de celle-là. Peut-être allait-elle me faire une prestation en live ; Peut-être allait-elle répéter tranquillement dans son coin, m'oubliant ; Peut-être allait-elle me les montrer. Peut-être ... Mais qu'est-ce qu'il m'arrivait ? J'avais décidément un problème côté machine aujourd'hui.
J'essayais de me calmer en continuant la discussion, ne suivant strictement aucune logique et encore moins la mienne. »

« - Et toi ? »

**Contenu sponsorisé**