8 h 52. Le soleil a réussi à pénétrer dans ma chambre et à envahir complètement la pénombre qui s'y trouvait quelques minutes auparavant. Comment osait-il montrer le bout de son nez alors qu'il était moins de neuf heures du matin ? J'avais tant besoin de quelques heures de sommeil supplémentaires car j'étais si fatigué. Hier, les Shooting queens devions faire absolument un spectacle privé pour les gosses de riche qui ne voulait pas venir à un de nos concerts éclatant parce que c'était, à ce qui paraît, trop dangereux pour leurs pauvres coeurs d'adolescents. C'était ridicule. Et peu amusant. Ils étaient tous assis bien confortablement sur leurs sofas de velours rouge comme le maquilla que je portais cette journée-là et nous regardait, simplement. Mais, il y avait elle. Elle qui savait toutes les paroles de nos chansons. Elle qui était la seule à savoir levé à la fin de ce petit spectacle. Elle à avoir légèrement danser au son de notre musique entraînante. En faites, la seule qui nous donnait vraiment l'impression qu'elle était heureuse de nous voir. Je déteste les gosses de riches. Ce n'est jamais assez luxueux pour eux. Ils en veulent toujours plus. La colère me montait à la tête. Je ne sais pas pourquoi mais cette soirée était en quelques sortes, la goutte qui fesait déborder le vase. Je voulais qu'ils sachent tous, sans aucune exception, apar peut-être cette jeune femme, que je trouvais ridicule de ce comporter ainsi dans un concert de chanson rock. J'avais laissé le temps à ces gens d'applaudir tout le groupe et ensuite, d'un ton sarcastique, je m'exclama. En tout cas, vous étiez un public enflammé ce soir. Vraiment.. Les regards se retournèrent tous vers moi et mes cheveux aussi enflammés que ma gorge. Leurs minces sourires disparurent bien vite car à savoir pourquoi, je l'ai avais insulté. Je n'avaiy dit que la vérité, c'est simple. Tant pis pour eux. Il y a une façon de parler et de réagir à les gens. Par contre, il y avait cette fille, qui riait dans son coin, discrètement. Il faut croire qu'elle était en parfait accord avec moi et que finalement, je n'avais pas si tord.

Je me leva difficilement même si l'envie n'y était pas du tout. Au départ, les étourdissment me menaçaient de me relancer dans mon lit bien douillet mais après quelques seconde, je réussis à me diriger vers la lumière rouge qui scintillait rapidement au fond de ma chambre. Un nouveau message. Je n'avais même pas attendu la sonnerie retentir. C'était bien surprenant. J'appuya sur ce bouton qui commençait sérieusement à m'énerver grâce à sa couleur étouffante et écouta le message qu'on m'avait envoyé tout en me penchant vers le frigidaire où j'espèrais bien trouver un truc à rignoter, mon estomac grognant comme un lion dans sa cage. « Salut October, c'est maman.. » Ah maman ! Ça fesait déjà un moment que je n'avais pas entendu ta voix. Ça fait du bien. « J'ai entendu parler de ce fameux concert privé .. » Quoi ? Tu l'as aimé ? Mais comment est-ce possible ? C'était supposé être privé. « Je dois dire que je ne suis pas très fière, pour la première fois, que tu fasses les première page des magasines. » Première page de magasine ? Nous étions si bonnes que ça ? Mais pourquoi n'es-tu pas si fière de moi ? J'ai pourtant chanter avec mon coeur comme je le fais à chaque prestation. « Je trouve ça ridicule de ta part de faire des répliques ainsi à des enfants qui possèdent autand d'argent. Ta réputation est en jeune ma belle. » Je m'en fous de ma réputation. Les gens penseront ce qu'ils veulent et les vrais fans viendront nous voir encore et encore nous voir à chaque concert. Je stoppa ce que je fesais, soit essayer de trouver un petitfruit à manger même s'il n'avait rien et retourna vers l'appareil électronique. Je remis et remis encore le même message jusqu'à ce que je comprenne enfin qu'elle me parlait de ce que j'avais dit hier. Pourquoi sans fesait-elle à ce point ? Je sais pourquoi. Parce que ma carrière était plus importante que moi, sa fille. L'argent et la célébrité comptait plus. Génial. Toujours en pyjame et folle de rage, je pris mes clés, des lunettes de soleil et sortis à l'extérieur. J'avais besoin d'un café et de réfléchir sur ce qui venait de se passer.

« J'ai envie de tout balancer, de tout jeter contre le sol. J'en ai marre de recevoir cette pression constante qui pèse sur mes épaules. Marre de devoir sans cesse supporter ces remarques désobligeantes. Marre de devoir cacher tout ça et surtout, de persister à sourire. Certes, je suis plus qu'heureuse et je sais parfaitement que le métier que j'exerce présentement et bien certainement le plus merveilleux de toutes la planère. Mais si seulement les gens pouvaient s'apercevoir que derrière la célébrité et l'argent, il y as tout ces gens qui s'acharnent à te critiquer et à te dire ce que tu fais de mal, et non ce que tu fais de bien. J'adore chanter. C'est ma vie et je crois que je ne pourrais probablement pas vivre sans mais parfois, je suis tellement découragé et tanné de me battre que j'ai le goût de tout foutre en l'air. Par contre, je ne peux pas. Impossible d'abandonner ces 4 magnifiques jeunes femmes qui possèdent tant de talent. Impossible de quitter tout ces quelques milliers de fan qui m'adore, me chéris. Impossible de partir sans cette vie. Impossible. » Les pensées m'affaiblissent mais je dois persister à me rendre à l'endroit désiré. Quelques fans se rendent compte de mon identité malgré mes lunettes fumées mais je m'en contre-fou. Complètement et entièrement.

Arrivée là-bas, je me mis dans la file d'attente et je pus entendre les chuchotis des autres gens autour de moi qui commençait à peine à me remarquer. Ça recommençait. Mais j'étais plus captivé par ce garçon en avant qui parlait d'un ton agressif à cette pauvre casissière. Il réclamait son repas. Le paquet finalement mit sur le comptoir, il le prit et alla s'asseoir brusquement à une table non-loin de moi. Je commande un bon café ainsi qu'une brioche à la cannelle. Puis, je regarda autour de moi et me dirigea vers cet homme aux cheveux foncés.