On joue toute seule ? || Lena.

Une petite soirée de libre était toujours la bienvenue. On était l'week-end tout de même ! Il pourrait sortir un peu, histoire de se changer les idées ... mais surtout pas être tranquille, non. Depuis que les Poison Princes étaient dans les magazines roses que non seulement lui mais tout le groupe se devait de redoubler ses précautions. Mais bon, Tom n'avait pas peur des groupies, il savait comment les pérsuader qu'il était encore mieux quand il n'était pas sur scène. En vérité, tout ceci n'était qu'un jeu pour ce jeune blond.
Il se trouve que ce soir-lá, il fut tenté de visiter le casino Wynn Las Vegas . On ne sait pas trop pourquoi hein - bon en fait, c'était le plus luxueux des Casinos de Las Vegas, donc il y aurait moins de gens qui pourraient l'embêter (?). Peut-être.
Après avoir furtivement garé sa Cadillac dans la zone VIP, monsieur le dreadeux ne perdit pas une seconde et se rendit à l'intérieur du bâtiment. Il était naturellement rempli de monde, dans leur habits luxueux et champagne à la main. Par contre lui, était toujours aussi à l'aise dans ses larges habits. Vous ne le voyez tout de même pas avec un smoking serré j'espère ? Bref, peu importait. Il n'était pas le seul jeune dans ce coin. Et bien qu'il fut plus jeune que 21 ans, on le laissait passer. Et dire que la vie n'était qu'un jeu de chance, comme toutes ces roulettes, et ces jeux compliqués d'argent. Des tonnes d'argent.
Son regard semblait attiré par tout. Il n'était pas nouveau dans ce casino, mais chaque fois qu'il y entrait, on n'aurait pas dit qu'il le connaissait. Tout l'attirait : les chiffres qui roulaient, les lumières dorées qui palpitaient, les robes et les rouges-à-lèvres qui lui chatouillaient les pupilles, cette odeur de parfums chers et de champagne gelé, des rires et des exclamations qui désamorçaient un peu son ouïe fine, puis... puis ! Haha, il ne pouvait y croire ses yeux. Il s'arrête net ; tellement net qu'un homme qui se plaçait derrière lui lui rentra dedans. S'excusant mutuellement, Tom reposa son regard rapidement sur ce qui avait attiré toute son attention. Lena. Oui, la fille qui ne voulait surtout pas tomber dans ses filets mais qui ne niait jamais sa beauté. Qu'attendait-elle cette fille ? Que Tom devienne fou ? Oh il l'était déjà bien, il était fou d'elle et ne pouvait attendre de pouvoir la toucher comme il se devait. Certainement qu'elle ne voulait pas de lui à cause de ses conquêtes, si nombreuses...
Mais comment ferait-il, lui, sans ses conquêtes - hein ? Si elle, elle ne voulait accepter ses avances ? Normal qu'à un moment il aille voir ailleurs, tss.

Toujours tenter sa chance, bien sûr.
Le dreadeux s'avança, se penchant sur le jeu de roulette sur lequel elle était elle-même renversée. Sa « Shooting Queen » ne semblait pas l'avoir vu, et alors qu'elle s'apprêtait à lancer sa chance, il lui sortit d'une voix enjouée :

« Je parie le 6, et si j'gagne je t'ai ce soir dans ma chambre d'hôtel, Princesse . . . »

Quel charme insoutenable... mais quel sourire si craquant !

" Ok et si tu perds, tu abandonneras totalement l'idée de me séduire , d'accord mon Prince ? "

Qui n'aimait pas 'ça', c'était une bonne question. Une si bonne question, que personne n'oserait répondre négativement. '' Non, je n'aime pas connaître d'autres personnes, m'arroser de champagne et jouer avec mon argent pour avoir celui des autres. '' À croire que bon, il y avait toujours ceux qui n'aimaient pas. Chacun ses trucs. Tom n'était pas vraiment lá pour miser, pour risquer l'argent qu'il avait, selon lui, trop bien mérité. En fait il était lá plutôt pour ... parier ! Oui oui, dès qu'il avait Lena sous les yeux que ce pari lui brûlait le ventre. Le 6, le 6. Un petit 6 de rien du tout... et il aurait le gros lot. Lena ne pouvait refuser une telle bravoure, voyons. Dispenser sa grande nuit au Casino pour visiter une chambre d'Hôtel avec un dreadeux bien foutu pendant on ne sait combien d'heures, voir de jours...
Le rouge de sa robe l'ennivrait encore plus que toute autre lumière - comme si c'était un feu rouge, un impasse, qu'il voulait à tout prix bâcler. Lui-même, dans ses habits plus que larges, et normalement - frais ! -, avait plus chaud que tout chameau en plein Sahara ! Oui oui, eh bien vous ne me croyez pas ? Quand Tom a chaud,... il a chaud.

Le chocolat de ses propres yeux rencontrèrent les bleus de la belle jeune fille comme en une explosion. Leur réputation - qui les approchait autant qu'elle les séparait - semblait par moments fondre sous leur caractère si semblable, après tout. Tom aimait bien sa réputation, mais aussi son honneur. Mais il ne s'inquiètait pas s'il la ruinait avec ... cette fille. Enfin, un peu de sérieux. Il n'était pas prêt à abandonner tout ce que les Poison Princes avaient entreprit pour une fille ! Mais tout de même... elle lui tournait autour, se montrant pas intéréssée quand en vérité elle l'était aussi. Peut-être même plus que lui qui sait ?

" Ok et si tu perds, tu abandonneras totalement l'idée de me séduire , d'accord mon Prince ? "

Tom haussa un sourcil, faisant mine de ne pas avoir bien entendu - ou de trouver ça si absurde qu'il ne le prennait même pas au sérieux. Abandonner, lui ? Mister Anderson ? Jamais d'la vie. Il s'était mis ça dans la tête, personne n'allait le chambouler de ses décisions. Encore moins maintenant, qu'il avait la chance, le soir entier, pour l'entretenir comme il se devait.

« J'me demande comment tu peux à peine croire que je vais baisser les bras et abandonner ma séduction pour toi, ma belle Reine. Tu devrais savoir qu'un Prince comme moi tiens beaucoup à son épée. »

Eh bien, quelle phrase diaboliquement remplie de sous-entendus. Le dreadeux pressa sa lèvre inférieure avec amusement en la voyant lever le nez comme si elle se sentait offensée. Oui, comme si ça lui déplaisait de voir un garçon si décidé à la conquérir. Comme dans les bons vieux temps quoi... Un cavalier, une belle demoiselle qui n'attendait que 'ça' .
Il la voulait, merde, c'était si dur à comprendre ? C'était si dur à accepter ?
Tom tendit la main vers un des servants pour emparer un verre de champagne. Il le tendit à Lena avec un point de galanterie dans la voix :

« Voilá pour vous, chère demoiselle, maîtresse de mes rêves les plus lyriques. »

Genre.
Il fit un sourire charmeur, tout en bougeant son piercing au labret - sachant parfaitement qu'elle ne pouvait résister à ce geste de sa part. Puis comme elle n'accepta pas très bien le verre qu'il lui tendait, Tom le posa sur le rebord de la table de la roulette. Décontenancé, il se redressa un peu plus sur toute sa hauteur et regarda ce que regardait Lena. Malheureusement, pas de 6. Mais par contre, un '7'. Il sourit, tel un enfant cette fois-ci, et déclara jovialement :

« 7 ! Le nombre de la semaine ! C't'à dire que... pendant une semaine t'es à moi princesse... ou alors, comme de 6 à 7 on a un, bha ça nous fera une nuit + 1 autre nuit et... »

Oui oui bon, on a compris Tom...
Voyant le regard ceptique de la fille, il se stoppa, posa une main sur le bas-dos de la brune afin de lui murmurer direct :

« Pourquoi ne pas en finir immédiatement, Lena ? Je sais que tu me veux, ce jeu ne demande qu'un autre 'level' à présent. Et ce level on ne le trouvera pas ici, à jouer aux roulettes ; mais plutôt dans une chambre d'hôtel ... » il lui murmurait ça à l'oreille. « ... et j'te promets que j'serais l'amant aimant qu'il faut pour qu'tu te donnes. » les cheveux de Lena entre ses doigts ne lui promettaient aucun ennui, il était envieux, tellement envieux... d'elle il se languissait, depuis trop longtemps. « Viens et tu seras la fille la plus épanouie de Las Vegas... »

« Depuis quand je suis ta reine ? Et ne compte pas sur moi pour astiquer ton épée ; ) »

« Tu veux me saouler maintenant ? »

Lena et Tom, la nouvelle histoire d’amour

Bon écoute Tom, il faut que tu comprenne que je ne suis pas…

« QUOI ? On a dit seulement ce soir, une nuit et c’est tout. Faut pas exagérer ! Estime toi heureux que j’ai accepter ce .. deal.

« Je.. AH !.. »

Viens..la fille la plus épanouie..l’amant aimant

« A..rrête ».

La possibilité d’avoir Lena en sa possession lui tourmentait tellement l’esprit que parfois il avait du mal à s’endormir... Oui, Tom, du mal à s’endormir ! Puis oui, Tom y croyait pertinemment, - qu’il pouvait l’avoir, aussi loin ce jour viendrait-il -, dur comme fer. Il sentait bien qu’elle le méprisait au plus haut point quand il lui adressait la parole, mais étais-ce une raison suffisante pour qu’il arrête de la vouloir ? Non, du moins pas dans sa philosophie personnelle. Et malgré toute cette haine qu’elle lui éprouvait, il sentait aussi une certaine curiosité pétillante de sa part. Même s’il était un de ses hommes qui faisaient de tout juste pour avoir ‘cette’ femme dans leur lit, par pure caprice, Tom avait bien des petits plus en sa faveur. Lena devait remercier les cieux car lui n’était pas un de ces… gros saouls que l’on trouvait bien souvent assis à un comptoir, riant comme un porc, et qui n’hésitaient pas à forcer les choses en ce qui concernait les femmes. Et puis le dreadeux avait du charme, non ? Il pouvait avoir la grosse tête parfois, être un peu trop culotté, mais il ne pouvait être considéré comme un garçon laid. Son visage, plus masculin que celui de son frère, était imberbe, doux comme une plume. Une expression si douce, qui semblait tellement innocente, faisait rappeler les mythes antiques, mythologiques, où la beauté d’un homme reposait sur la finesse de ses traits. Et ses lèvres … , dieu savait quelles péripéties elles avaient déjà vécu, quels chemins il les avait fait faire, quels « péchés » elles avaient exécuté... quelles peaux suées elles avaient croisées…

Mais en ce moment, tout ce qu’il voulait était de la déshabiller – peu importait où mais si possible, loin de ceux qui pourraient les interrompre - , la voire toute nue juste devant lui, soumise aux fantasmes qu’avait Tom vis-à-vis la Shooting Queen. Comme un jouet qu’il ne pouvait avoir, il y pensait maladivement. Comme si lui n’était qu’un petit enfant, qui sautait en vain afin d’attraper le plus joli des jouets du magasin, trop haut pour sa petite hauteur. Juste lá, à peine à quelques centimètres de sa peau, de sa taille, il avait un chaud horrible qui lui tordait l’esprit au maximum. Ses vêtements l’étouffaient, même ses dreads dorées semblaient brûler contre sa nuque.

« Tu es ma reine depuis que je t’ai reconnu comme tel. Et si tu ne veux pas astiquer mon épée… tant pis pour ton royaume. »

Pourquoi elle ? C’était une très bonne question. Des centaines de filles rêvaient jour et nuit d’être désirées par monsieur Anderson ici présent. Mais Lena ne faisait apparemment pas partie de ce tas, puisque cela faisait de maintes et maintes fois qu’elle avait refusé ses avances. Mais Tom n’allait pas laisser l’affaire de côté juste parce qu’il n’avait pas son accord. Il allait néanmoins lui prouver qu’ils étaient fait l’un pour l’autre (sexuellement), et que ce n’étaient pas les revues roses qui allaient les empêcher de prendre le plaisir qu’ils méritaient.
Lorsqu’il lui tendit le champagne, Lena croisa ses bras. La saouler ?

« Ce n’était pas dans mes intentions mais si ça peut t’intéresser, j’dis pas non, ma Reine. » Il adorait l’appeler ainsi. Il voyait ça comme une manière de se sentir inférieur à elle ; un procédé presque masochiste de sa part. « J’te dirai jamais non d’ailleurs… »

Si Lena succombait, peut-être que leur réputation chuterait, ou au contraire, ils seraient encore plus connus. Tout ceci était un jeu. Un jeu plein de règles, plein de pièges. Tom savait y jouer et toutes les erreurs qu’il avait commises, il les avait faites à sa manière. Et où en était-il ? Il était au top. Son image apparaissait souvent sur les revues, et son groupe devenait de plus en plus connu. De même pour les Shooting Queens. Alors un petit mélange ? Ça ne ferait d’mal à personne… du moins, pas pour le dreadeux.

Au lieu d’un 6, un 7. Merde alors. Or, Tom ne négligea pas son sourire. Il était toujours accroché fermement à ses lèvres pulpeuses, roses et prêtes à heurter celles de sa Majesté… Oui il avait de la chance qu’elle ait accepté ce deal. Un 6, pour l’amour de gott. Un 6. Même si, avec ou sans 6, il l’aurait dans une chambre d’hôtel. Il se l’était promis.
La saisissant, il pouvait sentir l’arome que ses cheveux expulsaient exprès pour le rendre encore plus envieux. Le nez du dreadeux se tamponna contre la tempe de la jeune femme lorsque celle-ci dévia sa tête pour échapper à sa tentative de l’embrasser. La main de l’homme se crispa sur la hanche de sa proie, sentant le tissu de la robe rouge glisser sur la pointe de ses doigts de musicien.

« Votre majesté, vous allez m’excuser, mais il faut que je vous avoue une chose, qu’elle vous plaise ou pas… » Un murmure subtile glissé juste contre son oreille. Lena semblait contracter un peu son cou à cause des vibrations qu’il provoquait sur ses tympans. « …en ce moment, j’ai tellement envie de vous qu’il me sera impossible de vous lâcher ce soir. »

À la mesure qu’il parlait, ses lèvres frôlaient la peau de Lena à plusieurs reprises. Doué avec les femmes était peu dire. Il savait à peu prêt tout ce qu’une femme aimait – ou la plupart… Les yeux presque fermés, il monta une main jusqu’à la joue opposée de sa Reine afin de tourner son visage face au sien. Aussitôt en eut-il l’opportunité, le dreadeux fit glisser doucement sa tête vers la sienne, attrapant les lèvres de sa bien-aimée avec un talent exquis. Il resserra son emprise sur sa hanche, collant un peu plus son bassin au sien pour la bloquer progressivement contre la petite table.
Et sortie de nulle part, la main de la jeune Lena percuta le visage du dreadeux, qui, surpris, se recula quelque peu vivement. Peu importait la force qu’elle venait de lui mettre en pleine figure avec sa claque, il savait très bien qu’elle avait apprécié ce baiser… il avait ressentit le petit et malin plaisir sur le bout de sa langue.

" Moi par contre, je pourrais te dire non.. "

" …en ce moment, j’ai tellement envie de vous qu’il me sera impossible de vous lâcher ce soir. "

" Je suis désolée, je veux pas être la numéro 419 de ta liste "

Ce baiser volé valsait encore sur les lèvres du dreadeux, qui n'en demandait que plus. Encore, encore ... - criait son esprit fougueux depuis les catacombes de son être, à la fragile petite brunette qu'il tenait précieusement entre ses mains d'une ampleur étourdissante. Son coeur s'animait de plus belle, battant avec force contre son torse, comme si c'était dans ses intentions de vouloir se délivrer de ce corps qui le retenait prisonnier.

Et puis cette baffe...
Si frappante que le plaisir de la toucher semblait d'autant plus ravivé. Et néanmoins, il recula, sur ses gardes. Bien de gens devaient les observer, puisqu'elle n'y était pas allée de main-morte! Peu à peu, il sentit un fourmillement neutre sur sa joue brûlante d'espoir. D'un moment à l'autre, il perdit le peu de contrôle qu'il avait réussi à obtenir d'elle : Lena s'écarta, tournant son dos vers lui après l'avoir fixé d'une manière tout aussi étrange. Que dire, que faire? Tom avala un sec, passant sa propre main sur sa propre joue, comme pour vérifier qu'elle n'y avait pas déposé une rose... Oh quel imagination... Non, meilleur que ça. Elle y avait déposé la palme de sa main, si divinement douce... Oh que oui, une baffe pouvait être à ce point ensorcellante. Comme quoi cette femme n'avait rien de négatif pour lui. Tout ce qu'elle ferait, il se sentait capable d'aimer. Subir ces châtiments comme des privilèges était quelquechose d'exceptionnel et maintenant, d'essentiel.

Puis la jolie fée se retourna vivement, et au moment qu'il ouvrait la bouche pour lui parler, celle-ci lui fut privée de toute prononciation : la créature revenait, aussi éblouissante que jamais, poser sa splendeur sur les lèvres de Tom. Tout son dos se vit frissoner et il dut reculer d'un pas pour freiner l'énergie de passion qu'elle venait d'abattre sur lui. Lui, ne pouvait que subir. Eh oui. Ravi, il subissait.
Dire que tout ce qu'il souhaitait était un peu de passion de sa part... voilá qu'il avait un gros paquet de d'intrigue, aggression et .. 'affection'.
Oui, oui, continue, jolie fée.
Continue à m'enchanter avec tes lèvres rouges et tes mains de joueuse.
Oui, oui, embrasse-moi... encore, et encore.
Et encore.

Oh mais que fais-tu, petite fée, ma petite reine?
Pourquoi te détaches-tu?

Miss Deschanels le fixa d'une intensité farouche.

" Je suis désolée, je veux pas être la numéro 419 de ta liste. "

Que répondre? Tom posa sa main sur son poignet dans une tentative de l'avoir toujours contre soi, mais elle commença à fuir de plus belle. D'un moment à l'autre, elle se trouvait à une dizaine de mètres, s'envolant dans la salle comme si le diable la poursuivait. Il hésita encore.
Insister? Eh bien... pourquoi pas? Maintenant, plus que jamais.
Il eu besoin de plusieures secondes pour réagir. Et voilá que le dreadeux s'appressait à suivre la course de sa reine, qui dieu seul savait où elle allait.

Il sentait que quelques personnes tentaient de le retenir, mais il n'y prêtait aucune attention à présent. Volant par-dessus les escaliers, se heurtant les avants-bras un peu n'importe comment, son coeur propulsait son sang du plus vite qu'il pouvait.

« Lena, Lena, ne part pas! Attend.. je... »

Je quoi, je quoi? Il poussa la porte, qui s'était refermée, et se retrouva sur le parking du casino. Une enorme affillée de voitures, qui ne semblait pas finir, s'étalait devant lui. Le jeune homme entendait les talons de sa reine claquer sur le sol et rapidement il la distingua, prêt d'un Chevrolet Malibu et d'un Jeep Grand Cherokee.
Silencieux, il se glissa du plus vite qu'il pouvait vers elle, dans une tentative de l'arrêter. Puis comme par miracle, il la retrouva calée contre un grand véhicule bleu.

« Pf-fiou finalement-t q-que j't'attrape... »

Il voulu s'approcher mais elle semblait avoir tracé un rayon de limitations entre eux. Tom se freina aussitôt, de peur de l'effrayer davantage.

« Arrête de me fuir, tu sais très bien que j'fais p-pas d'mal à une mouche.. ! »

Un silence perturbant s'installa, on ne pouvait entendre que leur souffles et la ville encore debout, loin d'eux... puis quelques pas frénétiques. Pffff ah non... qui croyez-vous que c'était?

« Merde! Viens! »

Tout semblait combiné pour les embêter. Tom lui choppa le poignet; elle essaya de se délivrer mais cette fois-ci, en vain. Il l'obligea à se baisser contre la grande voiture afin de se cacher, tandis que lui se courbait, jettant un coup d'oeil par la vitre du véhicule pour pouvoir identifier qui venait lá. Malheureusement, la vitre était faite pour justement, ne pas voir à travers (le mot me manque mdrr)
Qu'importait vraiment, en fait, d'identifier... Les paparazzis n'avaient jamais de face. Ils les dissimulaient bien, vu que ce qu'ils photographiaient était grandement mieux.
Puis tout à coup tout semblait combiné pour les sauver. Ce qu'ils avaient de la chance! Tom sortit vite ses clés, et ouvrit la porte de sa propre voiture!
Quelle chance de retrouver si vite son Cadillac! Il se lança dedans en premier pour l'obliger à rentrer à son tour. En fait elle n'avait pas trop le choix.
Lena se retrouva sur les genoux de Tom, qui ferma aussitôt la porte et se tint tranquille pendant de longs instants. Nul ne savait ce qu'il faisait vraiment - s'il surveillait l'individu armé d'un appareil photo, ou s'il se confortait la vue en admirant les courbes arrières de sa reine.

« Vous êtes sauvée, ma princesse. »

Comme si lui était le prince enchanté qui la sauvait du dragon féroce, sur son étalon encore plus blanc que le plus haut nuage...

" Pas mal pour un débutant ! "

" C'est juste pour être mieux placée, te fait pas d'illusions ok ? "

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