▬ Parcours dans l'Histoire : En ce mois de janvier, la neige perlait toujours et encore la tête des gens qui osaient s'aventurer à l'extérieur sans un bonnet. Étrangement, cette année, ce grand manteau blanc ne nous donnait pas l'air de vouloir quitter ce pays pour ces quelques mois où allait rayonner le soleil. C'était une exception, un cadeau de la nature. Car cette année, les gens ne donnaient pas l'impression d'être tannée de cette saison remplis normalement d'imprévus et de malheurs. Il ne donnaient pas l'impression que cette couche de soie qui tombait sans relâche les tueraient probablement dans un violent accident de voiture. Les gens étaient en paix. Ils se sentaient sans douleur, ne voyait que le bon côté de la chose. Exactement la même sensation que possèdait madame Rose Wilson Miller. Les douleurs étaient tellement intenses mais elle savait pertinemment qu'au bout du tunnel, il n'y avait pas les portes du paradis, mais bien un magnifique poupon qui serait désormais sa petite fille à elle et à elle seule. Les portes de l'urgence s'ouvraient au fur et à mesure qu'elle avançait dans cette chaise peu confortables. Même si à l'extérieur, il annonçait une des rares tempêtes de neige qu'offrait normalement le Texas, la chaleur qui se trouvait dans cette hôpital fesait perler le visage de cette belle blonde aux yeux pairs. « Respire mon amour, respire. » Disait l'homme qui était certainement plus nerveux que cette femme. Les deux s'aventuraient dans un terrain tellement inconnu. Les cheveux bruns de ce jeune homme d'une vingtaine d'années virevoltait dans l'air ambiant grâce à la vitesse à laquelle il devait à tout prix se déplacer. Puis, il dut s'arrêter. Cesser de courir à ce rythme. « Tout va bien aller monsieur Wilson. Nous nous occupons de votre femme. » L'infirmière s'efforça du mieux qu'elle le put en partant avec la femme de sa vie. Il lâcha la main de sa belle, ne pouvant plus la suivre vers cette salle d'accouchement qui annonçait le début d'une nouvelle vie. Celui de la petite October Wilson. Il ne pouvait plus avancer. Ne pouvait plus savoir la moindre information par rapport à la femme qu'il aimait. Pourquoi ? Parce que le courage n'y était pas. Encore une fois, cette homme aux yeux bruns comme l'écorce des arbres était trop sensible, trop fragile. C'est qu'il savait pertinemment qu'il n'avait pas le courage d'assister à cette événement qui normalement, nous fesait sourire. Lui, ça lui donnait la migraine. C'est simple. Il passa nerveusement une main dans sa tête légèrement décoiffés. Il devait y aller. Prendre cette mince couche de courage qui se trouvait à l'intérieur de lui-même pour affronter la réalité. Sa femme avait besoin de lui, il en était parfaitement conscient. Sur ce, il fit un pas, puis un autre et se mit à courir. « J'arrive Rose, j'arrive. » se disait-il en dedans de lui. Il l'aimait, oh oui il l'aimait. Plus que tout au monde même. Plus que tout le courant des océans réunis ensemble. Plus fort que toutes les tempêtes tropicales. Il était prêt à tout pour elle. Prêt à la protéger pour le restant de sa vie. Prêt à conquérir la lune pour elle. Prêt à ne craindre plus rien ni personne juste pour qu'un minuscule sourire se dessine sur ses lèvres délicieusement sucrées. Prêt à l'embrasser jusqu'à ce que la mort les sépares pour de bon. Puis, tout passa très vite, les douleurs atrocement puissantes, les contractions qui nous donnaient une seule envie; mourire. Les poussées remplis de courage et d'espoir pour réussir à sortir ce petit être minuscule de ce nid chaud et douillet. Tous pouvaient apercevoir cette petite tête rousse faire son entrée dans le monde des grands. Papa, maman, grand-maman, grand-papa. « Sa y est chérie, elle arrive ! » Les larmes aux yeux, le sourire aux lèvres. Viens, petite October. Viens nous rejoindre. Viens te faire cajoler par nos bras rassurant. Nous t'attendons depuis si longtemps. Dès son arrivée, tous ne remarquâmes qu'une seule et unique chose; ses cheveux d'un rouge-orangée éclatant.Elles ainsi que ces cheveux fesaient rayonner vraisemblablement la pièce où se trouvait toutes la petite famille. Cette pièce étrangement restraintes qui signifiait la douleur malgré que cette fois-ci, elle signifiait le bonheur, la vie. « Bienvenue ici October. » Silence. Pas de pleurs habituels. Le calme total. Le vide de la pièce. Merci chers médecins, à la prochaine fois. Merci, infirmières, pour la vitesse de cette action. Merci à tous.

« Je suis sincère October. Tu devrais prendre des cours de chant. » disa-t-elle à sa fille. Elle adorait la voix de ce vrai petit ange. Elle en voulait toujours plus. Prendre des cours pour embellir la beauté de cette voix qui nous fesait pensée à celle de déesse de l'époque. Prendre des cours pour avoir la chance de faire une carrière plus que prometteuse. Rose savait pertinemment qu'elle devait le faire. Que sa fille avait le talent nécessaire pour impressionner bien des gens, même si son âge n'encourageait pas ceux-ci à se déplacer pour assister à ces quelques minutes de mélodies intense. 7 ans. Elle n'avait que sept petits bougies sur son gâteau. Mais elle possèdait un avenir prometteur, et c'était le détail qui fesait toute la différence. « Tu as un réel talent ma petite. » Lui disait sans cesse madame Sophia, son professeure de chant, après chaque répétition, soit trois fois pas semaine. Tellement de talent qu'elle pouvait en faire une carrière de groupe ou encore, une carrière solo. Tellement de talent qu'elle pourrait charmer tout les américains de ce pays. Du talent à un point tel de ne pas savoir comment le gérer. Un sourire angélique se fit sentir sur son magnifique visage. Que faire d'autres ? Je le savais déjà ? Bien sur que non. Elle l'ignorait totalement. Même qu'elle ne croyait pas avoir de tellement réel dans ce domaine. Quelle naïve es-tu petite October. Demande à tout ces gens qui te supporte. Demande à maman. Elle te le dira. Demande à Josh, le garçon en qui tu as le plus confiance depuis l'âge de cinq ans même si à l'époque, tu n'avais pas conscience de l'importance d'avoir des amis. Il te la toujours dit. « Tu chantes tellement bien. » Il t'en redemandait toujours, tu t'en rappelles ? Repense à tout ce que ces gens pourtant si différents t'ont dits. Après, regarde-toi dans le miroir et ose te dire que tu n'as pas de talent. Tu n'y arriveras probablement pas.

« Ce n'est pas la solution à prendre Josh, je t'assure. » Sa vie était beaucoup trop belle. Il fallait qu'il se passe quelques choses qui allait mouvementer sa vie. Enfance parfaite. Amis plus que génials et attentionnés. Une famille présente et constamment la pour elle. Une adolescence que toutes les adolescentes auraient désirées avoir. Une voix d'ange. C'était trop beau pour être vrai, évidemment. « S'il-te-plaît, enlève cette arme de ta tempe. » Pourquoi tenait-il ce révolver si proche de son magnifique visage ? Voulait-il faire une blague à sa meilleure amie ? Ou alors voulait-il vraiment s'enlever la vie. Elle avait peur, elle tremblait de peur. Pourquoi fesait-il ça ? N'était-il pas heureux, entourés de ses proches, y comprit sa meilleure amie, sa confidente, October ? Pourquoi avoir caché toutes cette tristesse ? Pourquoi ne pas avoir rien dit à personne ? Pourquoi ne pas avoir dit à October qu'il ne se sentait pas bien depuis quelques temps. Pourquoi avoir été si démolis par le refus de l'amour de la part d'October ? Toutes ces questions remplissaient et harcelaient la tête de cette belle rousse qui craignait pour la première fois de perdre un être cher. Son meilleur ami. Elle aimait Josh. Mais pas de la même façon. Différemment. « Pose cette arme Josh. Fais-le pour moi. » Il était entêté, refusait littéralement de déposer cette arme qui se fesait plus que menaçante. Elle pouvait voir la pression légère qu'exercait Josh sur la gachette. Ne fais pas ça bel homme. Tu l'as détruiras. L'attristeras. N'appuie pas sur la détente. Reviens l'ancien Josh qui plaît à October. Celui qu'elle a toujours particulièrement aimé. Qu'elle connaît et qu'elle admire depuis 8 ans. Il n'était pas le même. Toujours souriant, aucun problème, la vie était belle. Pourquoi alors October est entrée dans la chambre et la vut avec cette arme sur la tempe, si près de sa conscience. Que se passait-il ? « Désolé petit ange. » Tellement de tristesse dans sa voix d'homme qui plus le temps avançaient, semblaient faible et épuisée par les dures épreuves qu'elle avait eu à surmonter. Crinquement. Pression plus forte sur cette gachette qui allait signifier la mort de Josh une fois que celui-ci aura appuyé sur la détente. Bruit sourd. La belle se creuse violemment dans le crâne de Josh. Douleur, terrible douleur. cris sourd. Tristesse. Tremblement. « Non ! » Elle survivra. Elle est forte. October Wilson est une combattante. Elle passera au travers. J'en suis certaine.

« Moi c'est Lena et elle, c'est Jessica. » Elles étaient deux mais seule la chevelure rose de Jessica attiraient l'attention de cette rousse énergique. 4 jeunes femmes différentes. Rythme violemment entraînant. Fête qui n'a tellement plus de sens. Qui aurait pensés qu'un jour, elles deviendraient les Shooting queens, soit le meilleur groupe rock de tout le continent, ou plutôt le deuxième meilleur. Parce que le premier, c'est probablement poison prince. Personne ne l'aurait crus. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'elles étaient si différentes ! Lena, le fille égocentrique qui adore donner l'air d'être indépendante même si au fond, sa seule envie, c'est de baiser ce guitariste qui restait toujours un mystère à ses yeux. Jessica, la femme aux cheveux roses qui adorent changer de garçon et ce, à toutes les semaines. Élysabeth, cette ricaneuse qui n'avait absolument rien de sérieux dans sa petite personne mais qui pourtant, était si attachante. Mia, la magnifique beauté mystérieuse qui passe inaperçue partout où elle va. Et puis finalement, il y avait October. Qu'est-ce qu'elle était elle ? Petite fille, bientôt femme portant en elle un don magnifiquement pratique. Voulant être unique même si au fond, elle aimerait ressembler à tant de gens si différent et qui eux, avaient réussis à devenir unique en leurs genre. Maman, parce qu'elle chantait en tout temps, peu importe la température, peu importe le moment. Bill Anderson, le chanteur des Poison Prince, parce qu'il est mystérieux, unique, c'est le cas de le dire. En parlant du loup, il est sans cesse dans les pensées de cette jeune femme aux cheveux emflammés. Ce regard noisette. Ce magnifique regard noisette. Petite fille sage deviendra-t-elle amoureuse à temps partiel et rock star à temps plein ?