Il fait chaud... et alors ? [ HOT ]

C'est fou comme, même si Kenney était en mode destroy de la life, Emy parvenait à lire dans ses pensées. Elle s'exécutait alors qu'il n'avait pas explicitement dit comment il voulait qu'elle le rejoigne. Ravi de pouvoir de nouveau la tenir dans ses bras, il se laissa totalement faire lorsqu'elle l'embrassa, tentant de ne pas trop sourire et gêner le baiser. Il avait placé ses mains sur les joues de la musicienne, comme s'il voulait la retenir et être certain qu'elle ne partirait pas, et caressait doucement son visage du bout des doigts. Sa main droite descendit peu à peu dans son dos, s'intéressant à l'attache du soutien-gorge pour la faire rapidement tomber. Il se surprenait à manier aussi bien ce genre de système alors qu'il était à peu près inconscient de tous ses actes et qu'il aurait très bien pu merder, à croire que le désir le guidait. Une fois la poitrine de la jeune fille découverte, il quitta ses lèvres pour répandre ses baisers sur cette nouvelle zone libérée. Sa main, quant à elle, termina sa promenade sur les fesses d'Emy. Kenney passa son pouce entre le maillot et la peau, faisant ainsi le tour de sa taille, pour lui faire comprendre qu'il souhaitait qu'elle le retire. Sa langue furetait maintenant dans le cou de l'étudiante, zone également érogène chez les femmes que chez les hommes; car même si Kenney se sentait parfaitement à l'ouest, il cherchait toujours à trouver le point ultime et sensible de sa partenaire, celui qui à peine titillé pourrait lui provoquer les gémissements attendus. Les choses sérieuses allaient enfin pouvoir commencer.

(à l'occas, il faudrait peut-être rajouter 'HOT' dans le titre du sujet non?)

[ C’est fait Razz

]

Si Emy parvenait à lire dans les pensées du jeune homme, c’était peut être parce qu’il n’était pas le seul à être en mode destroy de la life, et que la jeune femme ne savait plus trop ce qu’elle faisait. Ou du moins, une partie de ce qu’elle faisait.
Lorsque Kenney lui dégrafa son soutien-gorge, avec l’adresse d’une personne totalement sobre, Emy s’en débarrassa, tandis que l’étudiant s’occupait déjà à explorer la zone libérée, procurant à Emy des frissons de plus en plus répétés et lancinants. Par moments, certains de ses baisers arrachaient à la jeune femme des doux gémissements de plaisir.
La jeune femme posa sa tête dans le creux du cou du jeune homme, et y déposa de nombreux baisers, avant de venir titiller le lobe de son oreille, le mordillant doucement. Kenney n’était pas le seul à essayer de chercher un point sensible.
La main qu’Emy avait posé sur la hanche du jeune homme se retira, et vient détacher le bas de son maillot, selon la volonté de Kenney.
Elle était à présent nue, et les caresses sur son cou, la faisait gémir doucement. Sa main droite revint sur la hanche du jeune homme, et descendit, se glissant entre l’élastique et la peau, de la même façon qu’il l’avait fait quelques secondes auparavant.

Même si le lobe de l'oreille faisait partie des points sensibles de Kenney, le paroxysme de la zone érogène s'étendait essentiellement au dos, voire près de la nuque. Il suffisait qu'on lui passe la main d'un geste sensuel à cet endroit là pour lui arracher nombre de frissons et même, selon la personne qui s'exécutait et la manière dont elle s'y prenait, un simili d'orgasme. Oui, c'était vraiment sensible et Emy s'en rapprochait de plus en plus avec ses baisers dans le cou. Kenny avait fermé les yeux afin de s'échapper complètement du monde externe et de profiter au maximum de l'instant présent. Ses mains vadrouillaient là où bon leur semblait, de même que pour ses lèvres, découvrant à chaque fois de nouvelles saveurs qu'offraient la peau parfumée et humide d'Emy.

Lorsqu'il sentit la main de la jeune fille s'aventurer près de son boxer, il ne put s'empêcher de sourire, ravi. Et tout comme sa partenaire s'était soumise quelques secondes auparavant, il retira de lui-même ce qui donnait l'air de la gêner. Ainsi nu et collé à la musicienne, plus rien ne les retenait de faire ce qui paraissait comme une énorme connerie en temps normal : allons, ils étaient amis, et ils joueraient bientôt dans le même groupe ! Dis donc ! ouais beh là voyez-vous ils sont pas nets. Demandez à Kenney comment il s'appelle et il vous répondrait : Martin Luther King, pensant peut-être même que ce qu'il effectuait là était un geste de guerre sainte contre la discrimination vis à vis des Noirs... Oui sauf que y'a à peu près aucun rapport entre faire l'amour et combattre contre le racisme, si ce n'est être... PEACE&LOVE mec !

La main du jeune homme s'empara bientôt des hanches de la jeune femme, l'incitant à replier ses jambes autour de sa taille afin de mieux se tenir et bien sûr, lui offrir une jolie porte d'accès à la chose qu'il avait en tête depuis d'infinies minutes.

Quant à la partie sensible d’Emy.. C’était son cou, et le jeune homme en avait déjà parcouru chaque petite parcelle de peau, procurant à Emy des frissons d’un plaisir intense. Quand à ses mains à elle, elles accompagnaient les baisers qu’elle déposaient dans son cou, l’effleurant simplement parfois, le caressant une autre fois.
Il était vrai qu’ils n’étaient pas dans leur état normal ; et pour cause, c’est à peine s’ils étaient conscient de se qu’ils allaient faire, et des probables répercussions que cela aurait. Mais que voulez-vous ? La jeunesse, de nos jours, est bien connue pour être une des plus instables, surtout quand ça concerne de près, ou de loin, d’ailleurs, l’alcool.
De même que pour Kenney, demandez à Emy, à cet instant-là, qui elle était, quel était son nom, c’est à peine si elle vous répondrait, et elle ne vous gratifierait que d’un regard hautement courroucé.
Se pliant à la volonté de Kenney avec un bref sourire, la jeune femme replia ses jambes autour de la taille du jeune homme, réaffirmant sa prise, tout en continuant ses caresses. Elle vint de nouveau chercher un baiser sur les lèvres du jeune homme.

Motivé par une douce envie de faire durer le suspense, Kenney ne réagit pas tout de suite à la position qu'adoptait Emy. Il se contentait simplement d'ajouter de multiples baisers dans le cou, sur les épaules ou même sur les lèvres. Il jouait avec la langue de la jeune fille, au début lentement, délicatement, puis enfin sauvagement, comme pour la posséder. C'est dans un élan d'intense désir qu'il resserra une main sur la hanche d'Emy, l'autre sous ses fesses pour la soutenir, et qu'eut lieu la pénétration. Le moment de fusion entre deux corps étaient toujours le préféré de Kenney qui savait ainsi qu'il allait passer de très bons moments. La promesse de l'extase future était pour lui encore plus romantique qu'une demande en mariage car près tout c'était également une union de deux êtres, certes plus physique que moral, mais c'était le geste qui comptait. Tout ce qu'on pouvait entendre dans la piscine était le bruit sourd de l'eau sous l'effet de légères vagues provoquées par l'agitation des deux élèves, ainsi que les soupirs de ces derniers. Le monde pouvait bien crever, l'université brûler, que Kenney n'en aurait rien eu à faire, trop concentré (mot un peu faible quand on parle d'inconscience pure et simple dans ce cas là) dans son occupation. Malgré l'excitation qui le secouait, il faisait quand même attention à sa partenaire, tâchant de ne pas blesser Emy qui était en ce moment même située entre lui et le rebord de la piscine fait de pierre. A mesure que les mouvements de son bassin s'accentuaient, son pouls s'accélérait et ses gémissements se faisaient de plus en plus nombreux et forts. Sans s'en rendre compte, il venait de créer un problème capital dans sa relation avec Emy : coucher avec elle.

Alors que Emy s’était déjà positionnée, Kenney fit durer le suspense, obtenant un sourire espiègle de la part de la jeune femme. Lorsque eu lieu la pénétration, Emy fut parcourue d’intenses frissons de plaisir qui lui arrachèrent un gémissement de plaisir.
Elle se colla un peu plus contre le jeune homme ( si cela était encore possible ), et repris son occupation, à savoir couvrir de baiser l’autre côté du cou de Kenney. Le jeune homme faisait attention à ne pas blesser la jeune femme, et cela la fit sourire doucement. Mais Emy ne sentait même pas le contact du rebord de la piscine, et plus d’autre n’importait en cet instant que leurs deux corps qui n’en faisaient plus qu’un.
La respiration de la jeune femme s’accentua, tandis que les battements de son cœur s’accéléraient. Elle accompagna le mouvement de bassin du jeune homme, frémissant de plaisir à chaque fois, et laissant s’échapper des gémissement qui allaient crescendo.
Et ni l’un ni l’autre n’avaient encore conscience du problème relationnel qu’ils auraient très certainement plus tard : ils étaient amis, et pour Emy, l’idée de coucher avec un de ses amis ne lui aurait jamais effleurer l’esprit. C’est pourtant ce qu’elle était en train de faire, et elle n’en avait pas conscience.

Rien aux alentours ne retirait du charme à l'endroit: faire l'amour dans une piscine c'était un peu un rituel on dirait, tout le monde devait l'avoir fait au moins une fois dans sa vie. Bien sûr, Kenney aurait été davantage satisfait s'il avait été conscient... Ce n'était qu'une bière qu'il avait bu, certes, mais elle était puissante et ajoutée à la chaleur elle n'en était que plus soulante. Pourtant, les effets commençaient doucement à s'atténuer, mais pas suffisamment pour que Kenney soit surpris de sa position actuelle, à savoir entre les cuisses d'Emy. C'était à cette heure-ci le meilleur endroit où il s'était trouvé de la journée. Ses reins épousant les formes de la jeune fille, il mordillait l'épaule de cette dernière comme pour se retenir de laisser échapper trop vite ses soupirs mais rien ne l'aidait dans sa tâche; elle l'embrassait à une partie sensible et lui murmurait ses propres gémissements à l'oreille. Tout ça ne faisait qu'accentuer son désir et son envie d'atteindre l'orgasme. Enfin, il fut un peu conscient de ce qu'il était en train de faire: non en fait il savait que c'était Emy Swordslines, il le savait parfaitement. Mais la morale n'y était toujours pas et il n'avait pas en tête de se dire "c'est mal ce que tu fais, c'est une amie, tu vas le regretter" pour lui, Emy était une très jolie fille qui conservait un côté garçon manqué en même temps de rendre compte de ses charmes féminins, ce qui rendait littéralement dingues les garçons qui la côtoyaient. Kenney ne pouvait pas cacher qu'il avait toujours eu une petite attirance pour elle, mais ça s'était arrêté le jour où ils avaient parlé de monter un groupe ensemble, sachant qu'il aurait à travailler professionnellement avec elle il avait alors rangé ses pulsions de côté pour les oublier totalement. Ce n'était plus le cas actuellement, il relâchait tout ce qu'il désirait maintenant, il avait envie d'elle et agissait.

Alors que les mouvements de ses reins accéléraient, il ouvrait de plus en plus les yeux sur la situation, mais toujours pas dans le bon sens. Kenney fixait avec tendresse le visage enfantin d'Emy, au fond de lui, ses yeux questionnaient ceux azurés de la jeune fille sur ce qu'ils faisaient, au fond, il lui posait deux questions: tu m'expliques pourquoi on fait ça? Tu m'expliques pourquoi je m'arrête pas? Evidemment, c'était toujours de l'ordre du subconscient et le jeune homme ne s'en rendait pas compte.

Lorsqu’Emy croisa le regard de Kenney, elle y vit une brève lueur, mais n’en comprit pas le sens. Elle haussa brièvement un sourcil, se demandant de quoi il s’agissait, mais plusieurs frissons de plaisir lui firent oublier ce détail.
La jeune femme savait ou elle se trouvait, et entre les mains de qui, également, mais son esprit était encore trop embrumé par les effet du soleil et de la bière pour pouvoir dire si ce qu’elle faisait était raisonnable ou ne l’était pas. Ce dont elle était certaine, c’était d’être dans la piscine, avec Kenney. De cela, elle était consciente.
Au fond, une part de la jeune femme avait été attirée par Kenney, lorsqu’ils s’étaient rencontrés. Il était habillé différemment, et surtout, avait des répliques franches et décalées qui faisait de lui une personne différente.
Mais il était son ami, et ce qu’ils étaient en train de faire serait peut être un obstacle à leur amitié future, qui sait ?
Quoiqu’il en soit, la bière, aussi forte fut-elle, commençait à cesser ses effets, une infime partie, mais ce n’était pas encore assez pour qu’Emy se rende vraiment compte de sa situation.

De longues minutes torrides passaient, sans que Kenney ne fasse plus état de conscience de ses actes. Il alliait douceur et sauvagerie, tendresse et fougue dans ce qu'il entreprenait. Il voulait à la fois libérer son instinct animal mais respecter la fille qu'était Emy. Il était partagé entre une envie de ne s'occuper que de son plaisir personnel mais également de faire attention à sa partenaire, à la satisfaire entièrement. C'est ainsi qu'il se préoccupa davantage des baisers qu'il offrait plutôt que de ceux qu'il recevait, promenant lentement sa langue dans le cou de la jeune fille, redoublant de caresses sur la peau humide d'Emy, faisant part de ses soupirs mais tendant l'oreille pour entendre ceux de la musicienne. C'est fou mais à ce moment-là, ses gémissements lui faisaient penser à un chant, un chant délicat et harmonieux, pénétrant même. Le soleil lui tapait peut-être trop sur la tête mais ça n'atténuait en rien son désir, c'était déjà ça. Secoué de milles et uns frissons, il se mordit la lèvre inférieure lorsqu'il sentit l'orgasme arriver. Provoquer une extase simultanée était le plus beau cadeau résultant d'un tel acte, mais surtout très difficile à faire, pourtant, Kenney -sans savoir ni se demandant pourquoi- était persuadé qu'il y parviendrait cette fois-ci avec Emy. Peut-être parce qu'elle était comme lui à ce moment-là. Aussi plongea t-il son regard dans le sien, cherchant à trouver le bon moment pour exprimer sa jouissance.

Il faisait attention à tout ce qu’il faisait, ou entreprenait, ou en tous cas, rien qui ne puisse blesser moralement tant que physiquement Emy, et en cela, la jeune femme tentait de le rendre en déposant des baisers enflammés dans son cou, allant même en déposer certains sur sa nuque.
Elle souhaitait lui rendre à la puissance double le plaisir qu’il lui offrait. Il cherchait surtout à la satisfaire, et, satisfaite, elle l’était amplement, mais le jeune homme semblait chercher à faire toujours plus.
Un moment, Emy revint chercher sur les lèvres de Kenney un énième baiser, puis retourna à son exploration déjà bien entamée du cou et de la nuque du jeune homme.
Les gémissement d’Emy, un chant délicat et harmonieux ? C’était peut être un peu tiré par les cheveux, - ou par le soleil, à voir - mais pour le moins étrange.
Sentant le regard de Kenney poser sur elle, Emy leva les yeux sur son visage, et plongea ses yeux azurés dans ceux sombres du jeune homme. Une vague de frissons fit frémir la jeune femme, et elle lisait dans les yeux de Kenney que, lui aussi approchait de l’orgasme, tout comme elle.

C'était sûrement là, le bon moment. Alors que Kenney tenait toujours Emy tout contre lui, inondant sa peau de baisers, le plaisir atteignait lui son paroxysme et déboucha en un orgasme. On pouvait dire le plus brûlant de tous, si on prenait en compte la température actuelle engendrée aussi bien par les deux corps en fusion que la météo extérieure. Kenney était littéralement trempé, de par la transpiration et l'eau fraiche qui contrastait à merveille. C'était bizarre d'allier deux éléments contradictoires, le feu et l'eau, dans pareille situation. Bizarre et excitant. Le corps encore tremblant de satisfaction, Kenney eut un léger sourire et regarda sa partenaire. Il eut à peine la force de lui souffler un "merci" au creux de l'oreille, la serrant d'autant plus fort contre lui, cachant son nez dans la chevelure d'ébène et sentir une dernière fois son parfum. Peu à peu, il relâcha son étreinte jusqu'à se séparer totalement d'elle et, titubant quelque peu, recula de deux pas. Il se passa un coup d'eau sur le visage afin de se rafraichir, grimpa sur le rebord de la piscine, se passa une serviette autour de la taille et s'allongea sur le carrelage, observant du coin de l'oeil Emy.

Oui, c’était le bon moment. L’orgasme saisit Emy, et sa vision se troubla l’espace d’un instant, tant les frissons qui parcoururent son corps se firent intenses. Elle expira l’air contenu dans ses poumons, gémissant doucement en même temps.
Le jeune homme la serra contre elle, incapable de parler, mais ses yeux parlaient pour lui, et son geste fit de même quand il la serra dans ses bras, avant de se retirer, faisait esquisser à la jeune femme un bref sourire, tout aussi gratifiant.
Kenney sortit de l’eau, et attrapa une serviette. Emy, encore légèrement tremblante, se laissa glisser entièrement dans l’eau fraîche de la piscine, puis remonta prestement à la surface.
Elle écarta les mèches de ses cheveux qui lui étaient revenues dans la figure, puis sortit elle aussi de l’eau. De même que le jeune homme, elle attrapa une serviette, et s’enroula dedans. Elle essora ses cheveux pleins d’eau, passa la main dans sa crinière d’ébène, et les ébouriffa, de façon à obtenir le semblant de coiffure qu’elle arborait habituellement.
Kenney était allongé sur le carrelage. Elle haussa un sourcil, et la jeune femme se posa sur un transat, mais cette fois-ci, à l’ombre. Non pas qu’elle n’aimât pas le soleil mais… Trop de soleil, tue le soleil. De plus, elle estimait avoir eu largement sa dose de rayons UV pour la journée.

Au grand dam de Kenney, Emy optait pour une serviette elle aussi. Il aurait préféré qu'elle reste en tenue d'Eve, ça aurait été plus intéressant à regarder. Mais bon, à bien y réfléchir il avait eu son quota. Epuisé, endormi même, le jeune homme ferma les yeux, basculant sur le ventre et posant son menton sur ses bras croisés, s'amusant d'un doigt à tracer des motifs imaginaires grâce aux trainées d'eau sur le carrelage, dessins qu'il ne voyait même pas puisqu'il ne regardait pas. Il tentait désespérément d'ajouter une note poétique finale à sa journée en tendant l'oreille et se forçant à capter le moindre pioutement d'oiseau. Mais rien, il n'avait pas encore assez décuvé pour fixer à ce point sa concentration. Tant pis. Il redressa alors la tête et observa la jolie brune étendue sur le transat. Il fut secoué d'une soudaine envie de la rejoindre mais ses membres ne répondaient pas, dans le genre; fous-nous la paix t'as déjà fait des trucs en total désaccord avec la convention sans nous demander notre avis. Aussi il grommela des paroles incompréhensibles, laissa s'échapper un énième soupir (cette fois-ci pas pour les mêmes raisons qu'auparavant) et se força à se relever, faisant craquer plusieurs os de son dos en même temps, comme si son corps entier manifestait contre cette décision. D'un pas chancelant, il gagna le transat d'Emy, se pencha avec une extrême prudence pour pas se laisser tomber comme une grosse merde, et déposa un doux baiser sur le front humide de la jeune fille. Il n'en connaissait pas vraiment la raison, peut-être pour la remercier de tout ça, ou peut-être pour concorder avec tous ces autres gestes commis cette dernière heure sans aucune explication si ce n'est celle de la bière. En fait, il lui disait plutôt au revoir, car sa seule envie pour le moment c'était d'aller dormir, et il ne se voyait pas attirer les coups de soleil à la piscine. Donc, direction: lit. A son réveil, qui sait s'il se souviendra de tout ça.

[pour la suite je t'en parle pas mp]

Emy, quant à elle, tâchait de ne pas laisser ses paupières avoir raison d’elle. Elle était fatiguée au point de s’endormir sur un transat, qui, au passage, n’était pas ce qu’il y avait de plus confortable.
Quant Kenney s’approcha d’elle, elle se tourna vers lui. Il lui déposa un doux baiser sur son front, faisait sourire la jeune femme, puis il quitta les lieux. Emy, n’avait pas très envie de s’endormir dans un tel endroit, même s‘il pouvait être des plus romantiques. Il faut dire que l’idée d’être réveillée par quelqu’un comme un autre élève ou le gardien de la piscine ne l’enchantait pas vraiment…
La jeune femme se leva en titubant légèrement, et toujours un peu chancelante et, surtout, très pantelante, elle se dirigea vers la sortie de la piscine, ne précédant Kenney que de quelques minutes, et se dirigea vers sa destination : sa chambre, et, bien entendu son lit hautement plus confortable qu’un transat sur le bord d’une piscine.

[ Sujet Out Wink

]

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